Petit Gus,
Tu étais un chat errant comme il y en a tant, je t ai vue arriver dans la rue sale, maigre et visiblement à la recherche d’un endroit pour manger. Je n’ai pas eu le coeur de t abandonner à ton triste sort. Je t ai mis dans la caisse de transport et t ai emmené en ce dimanche à la clinique de garde. Tu étais en déshydratation, souffrant de cachexie, d ulcère, pour la vétérinaire il ne faisait aucun doute qu il fallait te laisser partir. Je n ai pas pu, comment un chat de 6 ans pouvait s en aller sans essayé d’ avoir du sursis, ou du moins je l espérais être sauvé. Tu as fait des allées et des retours chez le vétérinaire, qui a chaque fois te requinquer pour quelques jours à l’aide d antibiotique et d anti inflammatoire. Puis un matin tu as commencé à perdre l équilibre, puis le lendemain à tomber. Je t ai emmené chez ton vétérinaire qui m’a dit que désormais il t restait quelques jours, voir 2 à 3 semaines. Ta FiV ayant pris le pas. J’ ai essayé une fois encore de te prolonger mais rien n y a fait. Le lendemain en ce dimanche tu es parti dans mes bras et depuis mon chagrin est immense, je pleure et n’ arrive pas à réaliser que plus jamais je ne te verrai. Ces quelques mois passés à tes côtés ont été remplis d amour, de tendresse. Tes ronronnements, tes bisous (tu approchais ta petite tête et me léchait le nez, les joues), ta douceur me manquent à l Infini. Petit Gus puisse exister un paradis pour animaux où tu gambades à nouveau, où tu lézardes au soleil. Tu as illuminé ma vie et tu seras à jamais dans mon cœur. Je t’aime